vendredi 26 décembre 2008

Présentation de mon roman "Bleu Secret"



J'ai toujours aimé le genre d’anticipation et c’est naturellement que j’ai situé cette histoire dans ce contexte. Curieux des progrès de la recherche, particulièrement en matière de génétique, j’ai situé la trame de « Bleu Secret » au delà de notre décennie, dans une hypothèse réaliste.
En complément, Je me suis placé du côté de ceux qui subissent des contraintes indépendantes de leur volonté. Puisque les deux sujets principaux sont issus de fécondation génétiquement modifiés et doivent assumer au mieux leur état. L’un vit en France, l’autre à en Russie à Moscou dans des conditions très différentes.Jeunes et surdoués, Lucas et Tatiana sont dotés de pouvoir de télépathie, sans se connaître, ils attirent bien des curiosités, notamment de la part d’une multinationale peu scrupuleuse. Sur fond d’affaire d’état, empruntant au roman d’espionnage scientifique et militaire l’histoire nous conduit jusqu’en Mongolie.

Quatrième de couverture



Lucas et Tatiana, sont deux jeunes étudiants dont la vie est bien réglée. Mais peu à peu, ils vont découvrir leurs facultés hors du commun : communication, intelligence, force physique, capacités qui résultent de la modification de leur code génétique. Et lorsque le secret enfoui depuis plus de dix-huit ans par leur vraie mère est enfin dévoilé, ils se découvrent : frère et sœur, mais de nationalité différente. Pourquoi Lucas est-il français et Tatiana est-elle russe ?Commence alors pour eux une longue quête, d’approfondissement personnel et d’approche d’un monde futuriste, à travers l’Europe, la Russie, jusqu’en Mongolie.

dimanche 21 décembre 2008

Extraits de mes écrits : Espoir de Vies



Je me souviens de ce qui va éclore
Futur, passé, présent s'entrechoque
De tout cela ma mémoire s'en moque
La vie se prolonge avec son or

L'imaginaire transcende le réel
Nos esprits frisent avec la démence
Les pensées libèrent l’espérance
A la poursuite du temps éternel

Nul ne sait où l'infini nous conduit
Imaginer le futur, c'est déjà
L’espoir magique traquant l'au-delà
D’hier à demain, c'est aujourd'hui

Le cycle de la pensée vient flanchée
A la limite du seul possible
Aux confins de l'énergie terrible
La loi universelle reste cachée

Décryptons nous les éclairs mystiques
Les traces, les âmes de nos ancêtres
Seules au musée de la vie ne peuvent être
Que reflets et miroirs angéliques

jeudi 11 décembre 2008

Sablier


Combien d'ans perdus ou gagnés résisteront
A l'érosion du temps. Force la vie et l'esprit.
Déjà, s'égrainent nos cellules
Et, comme volent particules
Atomes se distilleront
Dans le spectre de l'infini.
Destinée verticale
D'un déroulement inscrit
Sur le sable, près
De l'amas astral.
U n i v e r s
Dément
Hors
Du temps
S ' affaire
Hommes réunis
Sur terre de cristal
Rien ne sera fatal
Plus forte sera l'inertie
De la raison sincère
Organisation inconnue
Puissance réelle devenue
Matière et esprit seront lumière
Reflets mystiques des créateurs
Couleront sans cesse les flots de vies sans heurts
Sabliers filent. Tous tes grains de vie sont en OR.

Et, le souffle de la vie nous projette dans la galaxie.

IrrésistiblemenT
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samedi 6 décembre 2008

Filles de mes jours heureux


A mes deux Filles

Filles de mes jours heureux
Tendres, chères créatures
Douces, belles natures
Resplendissent à mes yeux.

Petites fées câlines
Polissez vos doux charmes
Agitées par vos larmes.
Flot de vie enfantine

Ivre joie coule en vos mains
Prolongement de ma vie.
Tout mon être s'attendrit
Porté par ces chérubins.

Visages ronds, casques d'or
A la peau si fragile
Les sentiments sourcillent.
Belles poupées, soyez encore.

La vie dérobe leurs âmes.
Enfants deviendront grandes,
Pressentir cette offrande,
Plaisir d'être une femme.

Rêveries merveilleuses,
Rires et pleurs resteront.
En ma mémoire glisseront
Mes adorées poupées.


Un œil dans les coulisses

Imaginez le plaisir d'être le petit rat, la minuscule souris sortit d'un de ces trous et d’arpenter les mille recoins du palais des illusions, pour admirer ces fées ballerines.

De derrière l'immense rideau de velours de la scène jusqu’aux coulisses, aux loges, mon regard curieux, un peu coquin, admiratif se glisse. Au fond d’une chaussure, d’un sac, d’un pli de jupon, profiter de divers objets comme cachettes. Me voilà observateur privilégié.

Se faufiler derrière le miroir et recevoir pour soi, tous les sourires accordés au bâton de rouge à lèvres, profiter de tous les clins d'œil réservés au fard à paupière, surprendre toutes les moues du visage se parant de maquillage.

Quel immense bonheur ! Plaisir magique ; recevoir en exclusivité toutes ces faveurs. Etre envouté par la sensibilité de ces petites fées.

Mais comment les remercier, le leur dire, sans se dévoiler ? Toute cette magie s’estomperait d’un coup d’un seul. Décrypter leurs angoisses, leurs sentiments secrets face au miroir. Et que sans nul doute, une âme les frôle, blottie sur leurs épaules, les admire, les croque en avant première.

Mais c’est aussi pour elles, qu’elles se font belles, avant d’offrir leurs silhouettes sur scène et composer leur ballet.

L’instant fatal pour le petit lutin que je suis, la petite souris, le compagnon imaginaire ; le plaisir du rêve s’éclipse. Le spectacle commence. Alors, je cours dans mon fauteuil d’orchestre.